mercredi 30 septembre 2009

A propos du spectacle "La construction de soi, un usage de la philosophie" d'après Alexandre Jollien (Seuil)

« J’ai rencontré des esprits qui, avec une cruelle bienveillance, me surnomment "le philosophe du handicap…" » Alexandre Jollien, La construction de soi, un usage de la philosophie, Seuil

Un homme entre en scène, il est seul.

Sur le plateau : une chaise, des livres, une bassine, des pommes, des fleurs …

Il déambule.

Il se souvient des voix de Gérard Philipe, de Jean-Louis Trintignant, de Suzanne Flon… et de la chanson Rimes de Claude Nougaro.

J’aime la vie quand elle rime à quelque chose

Il se souvient également de Bernard Blier dans Les tontons flingueurs et de la série Columbo.

Il chante…

S’avancer dans la joie
S’ouvrir à la douceur de vivre
Goûter la gratuité de l’existence
Tourner la page

Il pense…
Qui suis-je ?

Il parle de son premier saut en parachute, du vélo au bord du lac Léman et de la naissance de son premier enfant.

Ainsi, avec légèreté et profondeur, il se confie au public, revisite sa personne sans rien masquer, dialogue avec ses compagnons de vie, les philosophes qui l’aident à se construire comme Boèce, Epicure, Schopenhauer, Spinoza, ou encore Etty Hillesum.

Pendant une heure, l’acteur raconte la vie de l’auteur, ses joies, son bonheur de vivre, ses doutes, ses anecdotes, et partage ce dialogue intérieur avec le public autour de la vie, avec philosophie…

« Même jeune, on ne doit pas hésiter à philosopher. Ni, même au seuil de la vieillesse, se fatiguer de l’exercice philosophique » Epicure

« Bien faire et se tenir en joie » Spinoza

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Olivier Lacut a créé, à partir de l'oeuvre d'Alexandre Jollien, un spectacle d'une infinie finesse et d'une intelligence rare. Avec son immense talent et la conviction dont il fait preuve quant au message à délivrer, il nous livre un moment émouvant alternant légereté et gravité et pousse notre regard et notre réflexion sur le handicap vers le haut.

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Je me souviens...